À l’aube de mon anniversaire…

Petit bilan d‘une vie pleine de rebondissements.


À l’aube de mes 31 ans, j’éprouve une soudaine envie : Celle de faire un bilan de ma vie. Aux yeux de la société qui m’entoure, le bilan semble plus que positif. Il faut dire qu’en 3 ans, le bon Dieu m’a fait la grâce de bien des joies : Je me suis mariée, j’ai eu deux beaux enfants, j’ai été naturalisée française et j’ai obtenu mon doctorat. Cependant, en dépit de tous ces accomplissements, il reste au fond de moi, un sentiment d’insatisfaction qui me pousse à réévaluer ma définition de la réussite et ce, à la lumière de la parole de Dieu.

Revenons cinq années en arrière. Je n’avais alors que 26 ans quand au cours d’ un songe, j’entendis une parole, faisant échos à un extrait de la première lettre de Saint Paul à Timothée :

Que personne n’ait lieu de te mépriser parce que tu es jeune ; au contraire, sois pour les croyants un modèle par ta parole et ta conduite, par ta charité, ta foi et ta pureté.” ( 1 Tim 4;12)

Ces paroles furent pour moi un véritable catalyseur et le signe d’un Appel du Seigneur. Néanmoins, il m’aura fallu 5 années d’épreuves mais aussi de consolations pour finalement comprendre la profondeur de ce verset.

En recommandant de ne pas mépriser ma jeunesse, le Seigneur me fit comprendre que la jeunesse n’était pas synonyme d’ignorance, et que ce qu’il cachait aux sages et aux savants, il était capable de le révéler aux tout-petits (Mt 11;25). De fait, il ne fallait pas que je me fie “à ma propre intelligence” mais que je place en lui toute ma confiance. (Pr 3;5-10).

Toutefois mettre toute ma confiance en Dieu, s’avéra être un chemin très difficile. Cela me paraissait être en contradiction avec l’intelligence; contraire à la raison ! Pourtant si j’en crois les dires de Saint Jean Paul II :

La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité” ( JP II, , Lettre encyclique Fides et ratio, p3., 14 sept.1998.)

En effet la foi et l’intelligence ne peuvent être dissociées, puisque c’est Dieu lui-même qui instruit le cœur de l’homme à la connaissance de la vérité, afin que l’être humain puisse recevoir la pleine révélation sur lui-même. Pour être un peu plus explicite, je dirais qu’il ne s’agit pas uniquement de considérer les notes obtenues durant son parcours académique ou les commentaires des enseignants et des personnes qui nous entourent, mais surtout de se mettre à l’écoute du Seigneur, afin que dans sa parole, nous parvenions à la véritable connaissance de nous-même…

4 comments
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous Aimerez Aussi