L’Éternel secours !

Avez-vous déjà eu envie de tout envoyer balader et de repartir de zéro ? C’est quelque chose que j’ai vécu il y a peu…

Une année nouvelle commençait et je ressentais l’envie d’un changement radical. Je voulais de l’espace, de la profondeur et de l’authenticité; quelque chose ou quelqu’un à l’intérieur de moi semblait étouffer.

Ce sentiment « d’asphyxie » s’amplifia à mesure que les mois avançaient et certaines turbulences dans ma vie personnelle finirent de me convaincre de la nécessité d’un renouveau ! Je croulais sous le poids de ma trop grande tendance à négliger mes besoins légitimes et finalement, j’étais devenue ma propre victime : je fis un Burn-Out.

Il me fallait faire un bilan, revisiter la façon dont j’avais vécu les dernières années et identifier ce qui ne fonctionnait plus, ce que je ne voulais plus, ce qui ne me convenait plus. Au final, j’ai appris que le renouveau ne venait pas sans sa part de renoncement, fût-il à des habitudes, à des modes de relation ou à des raisonnements. Et ces lieux de « mort », c’est dans l’humilité que Dieu nous les révèle, car l’homme ne s’appartient pour ainsi dire pas vraiment. Ainsi, le psalmiste disait :

Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée  éprouve-moi, tu connaîtras mon coeur. Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d’éternité…” – Ps 138(139);23-24

En vérité, nous héritons d’une condition pécheresse et de pulsions parfois mortifères. Mais l’Esprit-Saint reçu dans le Baptême nous régénère, communiquant par la prière et les sacrements, les grâces nécessaires au renouvellement de notre intelligence (Rom12:2) et au revêtement de notre véritable nature, cachée en Christ (Col 3)…

Éclairés par sa lumière et sa vérité, nous découvrons les zones d’ombres de nos vies et les chemins qu’il nous faut emprunter pour parvenir à la vraie liberté. En Lui, nous ne sommes plus esclaves de nos conditionnements destructeurs et de nos penchants mauvais. Bien au contraire, nous avons l’espérance d’une vie nouvelle !

Les écritures nous disent que le désir du Seigneur, n’est pas que le pécheur périsse, mais qu’il se convertisse; qu’Il retrouve le chemin de la vie. Comme le Père du Fils Prodigue, Il est toujours disposé à accueillir nos cœurs contrits et à nous faire porter de nouveaux vêtements. Encore faut-il pouvoir rentrer en nous-même, reconnaître nos erreurs, nos difficultés ou nos mauvais choix. C’est au prix d’un repentir sincère que nous pouvons recevoir de Dieu, la grâce de la miséricorde qui relève. D’ailleurs, le Christ affirme sans détour :

En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ” – Jean 15;5

Cette parole peut sembler radicale et pourtant, si le Christ est véritablement le chemin, la vérité et la vie, comment espérer mener une vie “vivante” loin de Lui. Cette parole, je l’entends personnellement comme une parole de réconfort face à la peur de mes limites. C’est comme si le Seigneur me disait qu’il n’a jamais été question que je sois seul à porter mes fardeaux et mes luttes. C’est en union avec Lui que je suis sensé mener cette vie et c’est fort de son amour inconditionnel et de sa présence éternelle que je dois envisager l’existence. Nous n’avons pas vocation à être seuls…

En définitive j’aimerais vous partager les lumières d’une bonne amie à moi, une certaine Thérèse Martin, plus connue sous le nom de Sainte Thérèse de Lisieux…


“Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte (1 Jn 4,18). Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore, ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.”


Photo by Gift Habeshaw on Unsplash

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